Allégations de terrorisme israélien en Palestine

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Les allégations de terrorisme israélien en Palestine concernent les actions terroristes présumées de la part d'Israéliens isolés, ou bien le présumé terrorisme d'État israélien mené par l'armée israélienne en territoire palestinien.

Contexte[modifier | modifier le code]

Actes d'Israéliens isolés[modifier | modifier le code]

Le Comité de solidarité Trois-Rivières donne comme exemples les actes suivants d'Israéliens isolés, qu'il qualifie de terroristes[1]:

  • En 1985, Hamis Tutanji, un chauffeur de taxi est retrouvé adossé sur la roue de sa voiture, le crâne criblé de balles. Les auteurs de cet acte terroriste sont un officier de police, un militaire et un étudiant israélien[1].
  • En 1994, le docteur Baruch Goldstein pénètre dans une mosquée d’Hébron pendant la prière au Caveau avec une arme automatique et tue 29 Palestiniens[1]. Des centaines de colons ont rendu hommage au terroriste lors de son enterrement[2].
  • Durant la seconde Intifada en 2000, deux jeunes soldats décident d’organiser des représailles contre un marché d’Haïfa : ils lancent des grenades et mitraillent les kiosques d’un marché[1].
  • En 2003, Irena Starashnatsev, qui a perdu son frère militaire quelque mois plus tôt dans une embuscade, fonce en voiture sur un groupe de travailleurs palestinien[1].
  • En 2015, la maison de la famille Dawabsheh est incendiée par des colons extrémistes : les deux parents et un bébé de 18 mois ont péri dans l’incendie laissant orphelin un petit garçon de 4 ans grièvement brûlé[1],[3]

Certains colons israéliens participent à des actes de terrorisme contre les palestiniens en incendiant les terres palestiniennes ou en sabotant les lignes électriques dans la bande de Gaza[1].

Qualification de « terrorisme »[modifier | modifier le code]

L'attentat de 2015 sur la famille Dawabsheh est qualifié de terrorisme par le Times of Israel[3].

Actes de l'État d'Israël[modifier | modifier le code]

Le terrorisme d'État israélien se caractérise davantage par des actes de guerre contre des cibles civiles rapporté notamment par l’ex-pilote israélien Yonatan Shapira, qui raconte et dénonce depuis 2003 les pratiques terroristes de Tsahal, telles que les bombes larguées en pleine nuit sur des habitations, ou dans des marchés bondés, contre des supposés dirigeants du Hamas. En 2002, le pilote avait largué une bombe d’une tonne sur la maison de Salah Shehadeh tuant 14 personnes dont 9 enfants[1].

On peut mentionner également la guerre Israël-Hamas de 2023-2024.

Qualification de « terrorisme »[modifier | modifier le code]

Le pape François a qualifié le massacre de civils par Israël dans la bande de Gaza en 2023 de terrorisme[4].

Sources et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g et h « De la Haganah à Tsahal, histoire et perspective du terrorisme Israélien. -copie », sur www.cs3r.org (consulté le )
  2. Pierre Haski, « Hébron, funeste prière pour un massacre », sur Libération (consulté le )
  3. a et b (en) Ilan Ben Zion et Judah Ari Gross, « Israel arrests Jewish terror suspects in deadly firebombing » Accès libre, sur https://www.timesofisrael.com, (consulté le )
  4. « Le pape François qualifie le massacre de civils à Gaza de "terrorisme" », sur www.aa.com.tr (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]